- traîne-misère
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traîne-misère [ trɛnmizɛr ] n. inv.• 1893; de traîner et misère♦ Personne qui traîne partout sa misère. ⇒ gueux, miséreux. Une traîne-misère. « Souvent un ivrogne, un traîne-misère [...] venait nous demander cent sous » (Beauvoir).⇒TRAÎNE-MALHEUR, TRAÎNE-MISÈRE, subst. masc. inv.Vieilli, fam. Personne qui ne peut, ou qui ne cherche pas à se tirer du malheur, de la misère. Synon. clochard, gueux, misérable. Des fainéants, des sans le sou, des traîne-misère... et qui le grugeaient (MIRBEAU, Journal femme ch., 1900, p. 61). Un monde de traîne-malheur cherche-profit, en guenilles si trouées qu'on aurait pu y pendre toutes les louches de la paroisse (POURRAT, Gaspard, 1925, p. 86).Prononc. et Orth.:[
], [-
]. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. Mots comp. 1981, p. 257: des traîne-malheurs ou misères. Étymol. et Hist. 1. 1664 traîne-mal-heurs (LORET, 29 nov., v. 146-148 ds BRUNOT t. 4, 1, p. 509); 1674 traîne-malheur (LA FONTAINE, Nouveaux contes, La Jument ds Œuvres, éd. L'Intégrale, p. 274); 2. 1893 traîne-misère (FRANCE, Opin. J. Coignard, p. 136). Formé de traîne (v. traîne-buisson), de malheur et de misère.traîne-misère [tʀɛnmizɛʀ] n. invar.❖♦ Personne qui vit dans la misère, traîne partout sa misère. ⇒ Gueux, misérable, miséreux, traîne-malheur. || Une traîne-misère. || Des traîne-misère. || Un traîne-misère ou un tapeur (cit.) venait nous demander cent sous.
Encyclopédie Universelle. 2012.